lundi 27 novembre 2006

Le premier jet

Souvent, en écrivant le premier jet, nous racontons l'histoire à nous même. Nous découvrons, en l'écrivant une réponse à notre question posé au début. Nous le vivons au fur et à mesure de l'écriture. Presque comme le lecteur avide va le lire (espérons)plus tard, après souvent nos nombreux révisions. Mais la voix, la fraicheur, il y restera: c'est important.

Quand nous lisons un livre ou un récit courte, bien écrit, nous entrainant avec lui, nous vivons dedans aussi, ne ne le regardons pas de l'extérieur. C'est en le relisant, le plus souvent que nous pouvions l'étudier et nous poser des questions "comment c'était fait", "pourquoi..." etc.

Poser vous une question ou rappelez-vous d'un envenimement pas tout à fait compris, et lancez-vous. Non pas à petit pas en vous mouillant peu à peu: sautez dans l'eau. Ecrivez votre premier jet. Laissez l'écriture vous menez au début, où il le désire.

Vous allez le relire, l'étudier, le réviser, etc. plus tard. Plus vous aurez d'expérience, plus vous connaitrez les techniques d'artisanat d'écriture, mieux le texte sortira probablement. Mais les plupart des écrivains se lancent ainsi dans l'écriture même après des longues années. Peu sont ceux qui le planifient d'avance.

Ecrivez au moins une scène comme il vous vient. Une histoire avec ou sans dialogue. Nous en parlerons des dialogues plus tard, en détail, mais vous savez bien de quoi s'agit, vous en avez lu déjà beaucoup. N'en mettez pas au début que s'il vient, naturellement.

Que vous écrivez trois paragraphes ou pages, n'importe: commencez.

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